La campagne de vaccination massive contre l'hépatite B de 1994 était-elle nécessaire ? Ou bien la logique industrielle des laboratoires pharmaceutiques l'a-t-elle emporté sur toute autre considération ? La question se pose depuis que la juge d'instruction parisienne Marie-Odile Bertella-Geffroy a mis en examen, le 31 janvier, les anciens dirigeants de deux fabricants, SmithKline Beecham (devenu GlaxoSmithKline, GSK) et Pasteur Mérieux MSD (aujourd'hui Sanofi Pasteur MSD).
Un tiers de la population française a été vacciné contre le virus de l'hépatite B entre 1994 - quand Philippe Douste-Blazy était ministre de la Santé - et 1998, l'année où son successeur, Bernard Kouchner, décida de suspendre l'opération. Parmi ces personnes, environ 1 300 souffriraient aujourd'hui d'affections neurologiques, notamment de sclérose en plaques, une pathologie potentiellement mortelle.
Longtemps, le débat est resté cantonné au terrain scientifique. Existait-il un lien entre les piqûres et les troubles observés ? Ou s'agissait-il, chaque fois, de simples coïncidences ? L'expertise rendue en juin 2006 dans le cas de Nathalie Desaintquentin, décédée dans l'Oise d'une sclérose en plaques à l'âge de 28 ans, a conclu dans le sens d'un lien vraisemblable. La polémique se porte donc sur les informations communiquées à l'époque par les fabricants sur les effets secondaires de leurs vaccins. Les deux multinationales disent n'avoir rien à se reprocher. Les administrations ayant autorisé la mise sur le marché de ces préparations et leur diffusion dans le cadre d'une campagne nationale vont, elles aussi, devoir s'expliquer devant la justice.
Personnellement je n'ai pas eu de problèmes quant à la vaccination mais par contre mon ti frére en a eu, il était très fébrile et fatigué suite au second rappel , il avait passé trois jours alité , notre médecin traitant a donc interrompu la vaccination...Et non loin de chez nous , une jeune de notre âge est tombée gravement malade suite à cela & se retrouve désormais en fauteuil roulant...